L’histoire de XX siècles de l’Église est marquée par les Conciles que l’on appelle OECUMENIQUE.
Mais peut-être nous ignorons, que le 1er Concile avait réuni des Apôtres autour de Saints Paul, Pierre et Jacques à Jérusalem en l’an 50. Guidés par l’Esprit-Saint, avaient décidé de donner un élan nouveau à l’Église, en ouvrant les communautés à l’Universalisme.
Le dernier, le 21ième Concile Œcuménique, celui qu’on appelle Vatican II, a été ouvert le 11 octobre 1962 par le pape Jean XXIII et s’est terminé le 8 décembre 1965 sous le pontificat du pape Paul VI.
On le considère généralement comme l'événement le plus marquant de l'histoire de l'Église catholique au XXe siècle, symbolisant son ouverture au monde moderne et à la culture contemporaine, prenant en compte les progrès technologiques, l'émancipation des peuples et la sécularisation croissante. Des réponses sont cherchées dans un retour aux racines du christianisme : la Bible et la tradition patristique de l'Église. Il met en valeur l'originalité des Églises locales et la diversité des cultures qui pendant des siècles s’est fait perdre de vue. On a pu décrire le concile comme une réaction contre une isolation et stagnation qui, sur l'inspiration évangélique, de plus en plus caractérisait le catholicisme, depuis le Concile de Trente (1545-1563).
Concile Vatican II a rencontré un déroulement inattendu : le programme préparé par des cardinaux de la curie romaine, avec des textes quasi prêts à être votés, fut rejeté par les pères conciliaires qui proposaient à travailler leur ordre du jour, en tenant le débat le sujet de la liturgie, sur les thèmes plus spécifiquement théologiques, comme la liberté religieuse et la Révélation, puis sur le rapport que l'Église catholique doit entretenir avec la société en général, mais aussi avec les autres confessions chrétiennes et avec les autres religions.